Développez votre chiffre d’affaire grâce à la vente additionnelle
« Vous prendrez bien un café avant de partir ! », cette phrase nous la répétons en permanence. Ça ne coûte rien d’essayer. C’est même un service rendu supplémentaire aux clients pour leur éviter la petite baisse de tension en fin de repas. Vendre un café après un repas, c’est de la vente additionnelle car le café fait rarement parti d’un menu complet et le client oublie souvent de le demander.
La vente additionnelle permet de développer son chiffre d’affaire. En proposant des services parallèles à vos clients, vous pourrez multiplier les occasions de réaliser de la vente additionnelle et donc de développer votre chiffre d’affaire. Pour se faire, l’intégration d’une épicerie dans votre restaurant est une bonne solution. En plus de générer un chiffre d’affaire supplémentaire, la manière dont vous organiserez votre épicerie et les produits que vous vendrez valorisera l’ensemble de votre activité. Ainsi vous augmenterez votre chiffre d’affaire, votre réputation et par la même votre visibilité.
Sur le principe de l’épicerie-comptoir, les restaurants qui vendent des produits en plus de leurs plats sont en plein essor. Avoir une activité autour d’une épicerie ou d’une boutique en plus de sa table permet de faire varier son offre et de générer des ventes additionnelles !
Le restaurateur est libre de vendre ses propres produits conditionnés – conserves, bocaux, boissons – ou de représenter des marques qu’il apprécie. La majorité des restaurants qui proposent ce service privilégient une gamme terroir correspondant soit au lieu dans lequel est situé leur entreprise, soit à la nationalité de la cuisine qu’ils proposent.
Le secteur de l’épicerie fine semble porteur : les français consacrent un part importante de leur budget à l’alimentation, poussés par les recommandations sanitaires qui se succèdent pour orienter les foyers vers une alimentation plus saine, et la pratique du « bien manger » qui est très présente dans les médias.
Augmenter la visibilité de son restaurant grâce à une épicerie
Une réelle mise en valeur du commerce, des produits du restaurant et des produits locaux
Posséder votre propre épicerie vous permettra d’utiliser les produits que vous proposez à la vente dans la préparation des plants de votre restaurant. Votre assiette deviendra ainsi le meilleur outil de communication pour convaincre vos clients. Et si le produit leur a plu ? Vous pourrez leur indiquer qu’il est disponible à l’achat, lors du passage en caisse, par exemple.
De plus, si vous choisissez de vous fournir chez des producteurs locaux ou des producteurs importé du pays d’origine de votre cuisine, vous deviendrez alors partie intégrante d’un marché à circuit court, ce qui est aujourd’hui synonyme de qualité pour nos consommateurs.
Privilégiez les produits que vos clients ne trouveront pas en grandes surfaces, et pointez cela comme un atout significatif : vos produits deviendront rares.
Une marge indirecte grâce à la vente additionnelle
Si les clients spécifiques à une épicerie ne seront pas immédiatement les vôtres, vous pouvez compter sur votre clientèle du restaurant pour créer votre marge additionnelle.
Octroyer un petit espace de présentation derrière votre caisse et faire la promotion de ces produits lors du service vous permettra d’augmenter vos chances d’ajouter des ventes à votre facture.
Pour cela, il faut que les produits soient visibles et que vous en parliez. Vous pouvez même ajouter à votre carte une mention « disponible à l’épicerie » au côté de chaque produit que vous choisirez de vendre sur vos rayonnages.
N’hésitez pas échanger avec vos clients sur ces produits et à les accompagner dans leurs choix. Ce point de vente pourra directement augmenter leur fidélisation.
Enfin, sachez que ce service sera un moindre coût pour vous. En dehors de leur achat auprès de vos différents fournisseurs, vous n’aurez qu’à libérer un espace dans votre restaurant pour l’exposition de ces produits et donner un peu de votre temps pour les promouvoir.
Les principaux points de la réglementation pour l’ouverture d’une épicerie.
Diplôme et accès à la profession d’épicier.
Aucun diplôme n’est nécessaire pour exercer en tant qu’épicier ou gérant de supérette. L’accès à la profession est totalement libre, sauf si une activité artisanale est exercée en parallèle (par exemple boulanger). Dès lors que vous produisez de l’alimentaire, vous devez justifier au moins de la formation hygiène alimentaire.
Centre de formalités compétent.
Il s’agit d’une activité commerciale. Le centre de formalités des entreprises (C.F.E.) compétent pour l’ouverture d’une épicerie est donc la Chambre de Commerce et d’industrie : c’est là qu’il faudra s’adresser pour les formalités de création. Même si votre épicerie n’est qu’une extension à votre restaurant, il est préférable de vous renseigner au préalable.
La réglementation de la vente d’alcool en épicerie.
Pour vendre de l’alcool en épicerie, il faut demander une licence de vente à emporter et réaliser la formation obligatoire. Cette formation est à faire avant l’ouverture de l’épicerie. La licence s’obtient par une déclaration en mairie.
Autres normes à respecter (sécurité, accessibilité, hygiène…).
- Les normes d’accessibilité pour les hôtels-cafés-restaurants (accès handicapés)
- Règles d’hygiène dans la restauration (la présence de toilettes)
- Conformité des instruments de pesage : les balances de pesage doit faire l’objet d’une vérification par un organisme agréé tous les deux ans.
- Obligation de formation hygiène des restaurateurs (connaissance des normes d’hygiène)
Quel statut juridique pour ouvrir une épicerie ?
Les statuts juridiques suivants sont possibles pour créer une épicerie :
- Le statut de la micro-entreprise (ex régime auto-entrepreneur) est peu adapté pour ce type d’activité, mais n’est pas interdit. La micro-entreprise peut toutefois être choisie pour une épicerie modeste, par exemple située en zone rurale, d’autant plus que les plafonds de chiffre d’affaires ont été récemment revus à la hausse. Il n’y a pas d’obligation comptable à proprement parler, ce qui présente des avantages (économies d’expert-comptable) et des inconvénients (difficulté d’accès au crédit). Il est possible de déclarer son début d’activité en ligne sur le site lautoentrepreneur.fr.
- Le statut de l’entreprise individuelle au réel : plus coûteux que la micro-entreprise, et plombé par le système des échéanciers de paiement des cotisations sociales, ce statut n’est pas le plus judicieux. Il est pourtant classique et fréquent.
- Le statut de la société est le plus adapté pour une épicerie. Les différents statuts société sont les suivants :
- EURL en cas d’associé unique,
- SARL en cas de plusieurs associés,
- SAS ou SASU si vous préférez bénéficier du statut d’assimilé-salarié,
- cliquez sur chacun des liens ci-dessus pour accéder au détail des régimes juridiques.
Quelles dépenses ?
Les principales dépenses de démarrage et investissements à prévoir pour ouvrir une épicerie dans son restaurant :
- Frais d’établissement : si différent du restaurant,
- Formations obligatoires (par exemple pour la vente d’alcool),
- Droits d’entrée de réseaux de franchise si applicable,
- Paiement du droit au bail,
- Frais de notaire,
- Travaux et aménagements, acquisition du matériel professionnel (meubles réfrigérés, frigos, rayonnages),
- Achat d’un véhicule utilitaire (si besoin),
- Acquisition du stock (les stocks représentent en moyenne 73% du chiffre d’affaires annuel),
- Coût de l’enseigne et des éléments de communication,
- Coût des événements et publicité de lancement,
- Trésorerie de démarrage.
Ce n’est pas gratuit mais dans la plupart des cas, vous êtes déjà aux normes, vous avez déjà votre local et votre clientèle; il ne vous reste plus qu’à constituer votre stock, à réaliser quelques travaux d’aménagement et à vendre !
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