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L’histoire du pot lyonnais

Le pot Lyonnais

La formation permis d’exploitation est délivrée par un organisme qui doit être agréé, les formateurs doivent notamment être des professionnels du secteur des cafés, hôtels, restaurants. Le programme de cette formation permis d’exploitation obligatoire d’une durée de 20 heures est fixé par un Arrêté du 22 juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique.

Mais durant cette formation, nous nous retrouvons aussi entre amoureux, passionné du secteur de la restauration, et les connaissances, les anecdotes, les illustrations, le vécu de chaque participant est toujours mis en avant.

Alors premier petit point historique et culturel pour devenir un restaurateur ou cafetier lyonnais : quelle est la contenance du pot lyonnais et pourquoi ?

La contenance du pot lyonnais

Vous avez déjà entendu parler du pot lyonnais ? Vous l’avez peut-être déjà vu ce pot avec un fond très épais, appelé aussi « gros cul ». Ce pot lyonnais au fond très épais à la particularité d’avoir une contenance de 46 cl.

La contenance du pot a évolué à travers les siècles. Au XVIe siècle , l’unité devient le pot. Il a une contenance de 2,08 litres. Au XVIIe siècle, sa contenance est abaissée à 1,04 litres. C’est au XIXe siècle que le pot lyonnais de 46 cl fit son apparition. Les canuts ou « soyeux », en effet, avaient droit à 50 cl de vin payé par les patrons. Ces derniers, firent réduire la contenance du pot de 50 cl à 46 cl, d’où le fond plus épais.

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Cette spécificité est aussi liée à une autre expression souvent entendue : « le verre du patron ». En effet, il était possible de remplir, avec 1 litre de vin, 2 pots + le verre du patron.

Bien sûr, si vous ne souhaitez pas devenir restaurateur cette information, vous permettra de devenir un véritable lyonnais et vous illustrer auprès de vos amis ce soir autour d’un canon dans un bouchon lyonnais. Mais d’ailleurs, pourquoi dit on « boire un canon » ? et c’est quoi un « bouchon lyonnais » ?

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